Lui, parti à Istambul
Lui, grand, vêtu d'un costard bleu et d'une cravate bleue ornée de petits lapins blancs, de chaussures noires, le visage à demi caché par sa main, le coude appuyé sur son cartable noir, attentif, il lit Le livre noir de Pamuk.
Lui, grand, vêtu d'un costard bleu et d'une cravate bleue ornée de petits lapins blancs, de chaussures noires, le visage à demi caché par sa main, le coude appuyé sur son cartable noir, attentif, il lit Le livre noir de Pamuk.
Juste un petit mot, par exemple... heu... au hasard... comme ça... "Merci"... aux personnes qui passent ici et me laissent un message.
Il y avait eu Gab que l'on retrouve ici
et G qui est quelque part dans cet univers et qui m'a dit ça : "Me demande pas comment je suis tombé ici, je ne le sais même pas moi même! En tout cas, c'est trés sympa. J'ai lu quelques notes au hasars et ça m'a beaucoup plus. Tes traits d'humour m'ont ravi... J'en redemande!! encore encore!!"
Hé oui, mais après ça, moi, je fais ma star, je me fais désirer. Non-non-non-non, trêve de bêtises, je vais revenir ne serait-ce que pour militer contre le clown jaune.
Les notes grifonnées s'entassent -j'en retrouve même de cet hiver- mais c'est l'été et il faut en profiter, les piques-niques, les balades, héouihéouihéoui le foot aussi, le boulot (tiens, ça ne va pas avec le reste, quand est-ce qu'ils partent en vacances les clients ?), les sites pour les amis, un autre blog...
Bon en attendant que je prenne le temps, méfions-nous du clown jaune...
J'ai repris aujourd'hui, un petit jeu délaissé depuis quelques mois : si je gagne au loto, quel appart j'achète ?
(deuxième jeu, la devinette : quand penserai-je à jouer au loto ?). Donc, me voilà à feuilleter un journal d'annonces et au fil des pages, j'ai relevé ce "jeu des 7 erreurs", sauf, que là, y'a surtout une différence amusante...
Dans mon bazar légendaire..
Dans ma cave... enfin, ça dépote.
Entre une expo, un concert, un ciné...
je regarde la Nouvelle Star...
parce que ça, ça ne se rate pas !
Des balades dans Paris, sous le soleil... ou dans la nuit illuminée.
Quant à ce blog... je n'en sais rien...
Vu le merdier rien que pour faire ce post... j'ai perdu la main...
Je volais dans les airs, mes ailes d'ange déployées, suivant le flanc de la colline parsemée de magnolias pour parvenir à la citée perdue, accompagnée de l'homme du pays des neiges...
Il ne me faut pas davantage qu'une épopée cinématographique poétique et cruelle pour transformer la grande montée des escalators des halles, celle bordée d'arbustes à peine feuillus et qui débouche sur la Bourse du Commerce, mon étole dans le vent et aux côtés de Gilou, pour m'imaginer héroïne de Wu Ji.
Elle nous montre ses fesses ! Fesses qui terminent un dos démesuré. Et elle a l'audace de nous toiser par dessus son épaule de son regard d'ange. Elle, c'est la Grande Odalisque. Luxe, calme et volupté, elle étale ses charmes sur les murs du métro. C'est incongru. Pourtant, elle a l'air à l'aise et se permet même de narguer "Gros-Bill-les-prix-vont-transpirer" qui bande ses muscles pour séduire la belle. Une histoire se tisse, dans la soie et la sueur...
Retrouvé dans mes archives, ce récit d'une soirée mémorable !
Quand mon frère me sort au concert.
Concerts au .FMR
J’aime observer la faune qui déambule dans la salle, tiens, sacré look, ce gars, hyppie rock aux vrais airs de Jésus.
Premier groupe, un duo. Dans la salle, d’un côté, face au public, devant son clavier aux sons graves, mon Jésus, tout de noir vêtu, éclairé par une lumière bleuâtre et blafarde d’outre-tombe. De l’autre côté, tournée vers lui, devant son clavier aux sons clairs, la vierge Marie, pleine de grâce, toute illuminée d’une lumière divine, étincelante et douce. Leurs musiques se répondent, se répètent en litanies entêtantes et électrisent, j’en ai la cage thoracique qui vibre et je ne tarde pas à les voir se mouvoir au ralenti.
Au fait, c’était de la musique électro.
Deuxième groupe. Point de scène divine. Un seul mot pour décrire le premier énergumène : déjanté. Un seul pour le deuxième : bourrin, mon corps est un marteau piqueur ! Donc, point de scène divine, disais-je, et pourtant j’ai eu une révélation. Il était là, je n’avais qu’à tourner légèrement la tête vers la droite. Mon frère se balançant dans les lueurs embrouillées des spots colorés stroboscopiques.
J’ai compris quel était ce diablotin qui a précipitée mon arrivée dans un autre monde.
Mon frère. Il vient de lui le traumatisme. Passer de Chantal Goya à Karen Cherryl est un cheminement tout à fait naturel. Mais passer de cette Cherryl à Taxi Girl, au Coronados et aux Fils de Joie, ça, ça provoque une déstabilisation irrémédiable des neurones. J’étais une victime consentante. Pourtant parfois rebelle, Motor Head me tapait sur les nerfs. Ha ! J’ai compris, enfin, pourquoi soudain, mes Barbies ne partaient plus en vacances dans le magnifique camping-car d’Action Joe et pourquoi elles préféraient se mettre sur la gueule au sujet de quelque pauvre frippe. Et pourquoi le premier chapitre de ce qui aurait dû être mon premier roman Le Club des 5 et le brocanteur s’achève par no futur.
Ça n’était pas tout…
Victorieux, mon frère a réussi, à force de vexations, à mettre un terme à ma passion pour L’île aux enfants. A peine quelques années plus tard, j’assistais quasi terrorisée à un spectacle préhistorique, des êtres humains, tout juste vêtus de peaux de bêtes poussant des cris (C’était un concert de Nox).